Dans le Nord Ouest argentin, le secteur situé au nord du parallèle 27º00, es connu sous le nom de Puna; celle-ci se trouve plantée entre les 3400 et 4500 mètres au dessus du niveau de la mer.
Parmi les activités économiques de majeur impact sur l’environnement et en plein développement dans l’unité, se trouve l'exploitation de mines. Son action négative sur la Pune est donnée par la transformation du paysage due au grand déplacement de masses de terrain (des mines à ciel ouvert), et la possibilité de contamination des rares cours d’eau avec des substances de haute toxicité.
L’Ingénieur Agricole Héctor P. Paoli, de l’Institut National de Technologie Agricole – INTA EEA Salta- dans son compte rendu sur Ressources Hydriques de la Puna, Vallés et Surfaces Arides du Nord Ouest Argentin, assure que, « l’augmentation récente de l’exploration et dans quelques cas de l’exploitation minière, suppose une nouvelle alternative de développement qui mène en soi une nouvelle menace aux ressources naturelles (eau, flore, faune, etc.) »
En avril 2008, le journal “El Tribuno” a montré que plusieurs puits percés à proximité de la Lagune Socompa, Ravin El Agua, le volcan Llullaillaco, la station andine de Caipe (Arizaro) et le Salar de Rio Grande sont sur le point d’être reliés à un aqueduc qui mènerait l’eau « exportée » depuis l’Ouest de Salta vers La Escondida, la majeur mine de cuivre du monde, exploité par le groupe australien BHP Billiton.
Le plan est de pomper “six mille litres d’eau par seconde” depuis Salta en Argentine vers les minières du Chili.
Ces affirmations, reliées aux nouvelles journalistiques, nous préviennent de l’urgente nécessité de garder, à travers d’outils juridiques, les différents écosystèmes et terrains humides de cette importante eco-région qui occupe une grande partie des provinces de Salta et Jujuy.
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